http://www.jeuxvideo.com/jeux/megadrive/00006258-global-gladiators.htm
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Nous laissons l’antenne libre à nos poditeurs mardi 19 novembre prochain. Vous souhaitez nous poser des questions pour notre anniversaire à vos commentaires où mail si vous souhaitez participer à l’émission.
bière ginette
http://quotigeek.fr/liens-ga3tan/
Alors qu’il était vice-président des Etats-Unis, Al Gore déclarait lors d’un discours à Minneapolis à propos d’Internet qu’il s’agirait d’un « moyen d’approfondir et d’enrichir nos valeurs universelles les plus anciennes et les plus prisées : relèvement du niveau de vie et du taux d’alphabétisation, progrès de la démocratie, de la liberté et de l’épanouissement personnel ».
Si cette déclaration peut aujourd’hui, en 2017, prêter à un certain cynisme, il faut la replacer dans son contexte. Nous sommes en 1998, l’Internet grand public que nous connaissons aujourd’hui n’en est encore qu’à un stade embryonnaire et porte en lui les espoirs de la création d’une « société du savoir », où informations et connaissances peuvent se diffuser librement aux quatre coins du globe.
Sauf, qu’en vrais, aujourd’hui internet c’est utiliser dans tout les domaines de notre vie :
et encore plein d’autres.
Apres cette abstract, j’aimerais m’ intéresser un peut plus au réseau sociaux et à leur impact sur notre société. Et pour une fois je ne partirais pas dans une dystopie. Tout ce que je dis est vrais et sourcé.
Alors d’abord qu’est-ce qu’un réseau social ?
Le terme est apparu avec la montée en puissance de Facebook. Et il faut savoir qu’il n’y a pas de définition claire. Chaque domaine a sa propre définition d’un réseau social.
En marketing cela désigne l’ensemble des sites internet permettant de se constituer un réseau d’amis ou de connaissances professionnelles
En informatique c’est Un outils permettant de mettre en relation des gens (anciennement les forum)
En sciences humaines et sociales, l’expression réseau social désigne un agencement de liens entre des individus et/ou des organisations.
On y retrouve bien la notion relation entre personnes mais il y manque un détail.
Si je me replonge dans mes cours de théorie des graphes, qui est l’outil mathématique et informatique pour modéliser des réseaux sociaux.
En analysant les données Facebook on s’est rendu compte d’un truc qui s’appel la théorie des grands mondes.
Chaque individu est à 3 ou 4 connexions de n’importe quelle autre. Par exemple, à 3 relation près, je connais Marine Le Pen. Ça fais un peu flipper.
Tout ça pour dire que selon ces critères, Twitter n’est pas un réseau social.
Quand on regarde les modélisation d’interaction on se rend compte que très peu de compte diffuse beaucoup d’informations. Il y a très peu de compte qui tweet régulièrement, et il y a très peu de relation entre les gens.
Twitter es une entreprise qui pendant longtemps n’a pas fait d’argent. On les a longtemps considéré comme un réseau social. Ce n’est qu’en 2015 qu’ils ont compris n’était pas un réseau sociale. Et quand ils ont enfin compris ça, ils ont commencé à trouver leur business model et faire de l’argent.
En faite twitter c’est un média d’information. Un peut comme une bonne vieille télé ou les quelques gros comptes qui se partagent la quasi totalité des abonnés diffuse leur informations.
Pour la suite de cette chronique, nous allons sortir Twitter du scope. Et je pense que YouTube est dans le même cas, ce n’est pas un réseau social.
Dernière digression : je me rappel que lors d’une conférence sur la cyber défense, organiser par l’armée dans mon université (pour recruter des cyber soldats), le présentateur avait dit un super truc : avec internet il y a d’abord les usages, ensuite les mé-ussages, et enfin une stabilisation.
Maintenant que toutes les clarifications sont faite on peut entrer sur le vif du sujet.
Alors certes, un réseau social ça sert à garder contact avec des gens. Mais pas que.
On va dire que l’usage c’est de garder contact avec ses relations.
Mais le mé-ussage alors ? Qu’est-ce que c’est ? Et bien c’est le but de cette chronique est de s’intéresser aux notions de bulle filtrantes, publicités et la manipulation de l’opinion.
Alors qu’elle sont l’ses mé-ussage ?
Le premier exemple de manipulation, vient de la science et de sa place dans la société d’aujourd’hui.
-> défiance grandissante envers la science et les scientifiques.
=> remise en question de vérités scientifiques clairement établies et qui semblaient acquises : l’existence du réchauffement climatique, ou l’importance des vaccins
Il suffit de voir la position des Etats-Unis concernant les Accords de Paris, ou les réactions en France qui ont suivies l’annonce par la Ministre de la Santé Agnès Buzyn concernant les 11 vaccins obligatoires à partir de 2018 pour s’en convaincre.
Le second vient des évolutions que l’on peut observer au niveau du paysage politique mondial. On assiste aujourd’hui à la libération d’opinions « populistes » qui semblent rencontrer une adhésion de plus en plus forte : victoire de l’extrême droite en Allemagne, Autriche et République tchèque, présence du Front National au second tour des élections présidentielle française de 2017, victoire du « leave » au scrutin concernant la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, développement de l’« alt-right » aux Etats-Unis … Le point commun qu’ont toutes ces victoires est qu’elles ont été le terrain de diffusions massives d’informations fausses, notamment sur les réseaux sociaux, dans le but de créer un mouvement d’adhésion populaire.
Alors comment ses me usagés sont rendu possible ?
II – Algorithme et bulle de filtre.
Je ne vais pas trop rentrer dans le détails de la collecte dzs donnés pour les algorithmes de recommandation sinon la chronique serait vraiment trop longue. En gros il faut retenir que tout ce que qu’on fait sur internet est tracker afin de pouvoir identifié un profile sur toi. Les données sont collecté partout (recherche effectué, vidéo regardé, personne avec qui tu discute sur WhatsApp, etc…,etc…)
Cette exploitation des données personnelles à travers des algorithmes est de plus en plus critiquée car accusée de distordre la perception qu’ont les individus de la réalité en favorisant certains biais cognitifs :
Le biais de disponibilité :
En gros Le biais de disponibilité c’est le fait de ne pas chercher de nouvelles informations et de se contenter de celles que nous avons à disposition (et qui sont déjà disponibles).
Une autre manifestation du biais de disponibilité c’est lorsque l’on entend une rumeur répétée de nombreuses fois. Cette rumeur devient donc l’information la plus disponible, et c’est celle que nous sommes la plus à même de croire même si elle n’est absolument pas logique ou fondée sur des faits réels.
Le biais de confirmation
Le biais de confirmation, C’est la tendance naturelle qu’ont les êtres humains à privilégier les informations qui confortent leurs préjugés, leurs idées reçues, leurs convictions, leurs hypothèses.
Ainsi apparait la « bulle de filtre ».
III. La publicité est éphémère
Autre vecteur, le contenu ciblée (ou publicité) qui est envoyé à votre profile par les algorithmes de recommandation ne peuvent pas être tracé.
Une publicité, elle est affiché à toi, sur une durée de temps déterminer.
Une autre personne, assigné à un autre segment que toi, n’aura pas le même contenue recommender.
Mélanger tout ses ingrédients, agiter le shaker et paf, on obtient un cocktail de manipulation d’opinion.
Essayons d’illustrer ceci avec des faits réels, et un peut de dystopie, car oui, j’aime ça la distopie.
Un partie politique, se paye une grande séance publicité internet , qui, entre parenthèse coûte moins chers que les pub télévisuel ou audiovisuelle.
On propose une campagne publicitaire qui cible plutôt les entrepreneurs de droite qui explique pourquoi tropicana décide de switcher de l’emballage carton à l’emballage plastique.
Alors que Jean Michelle écologie, lui, on lui montrera les publicités qui mettent en avant la volonté du gouvernement de retiré les emballages plastique.
Vous pensé que c’est fou ? Attendez il y a pire.
Il y a même une startup de la silicone Valley, nommée The spinner, qui propose du contenue cible, non plus par profile, mais par personne.
Des exemples d’usages ?
Pour 29 dollars, la start-up The Spinner propose à ses clients d’influencer le comportement de l’être aimé en lui présentant des publicités ciblées en fonction d’un objectif précis. L’offre la plus courue sur le site Internet de la start-up: celle censée relancer la vie sexuelle du couple, à grand renfort de publicités censées motiver son partenaire.
Une dizaine «d’objectifs» de ciblage est disponible sur le site de The Spinner. Ils se concentrent autour du couple, pour suggérer de réaliser une demande en mariage ou au contraire, de divorce, pour que sa moitié arrête de fumer, de manger de la viande ou d’utiliser sa moto… Mais The Spinner a aussi élargi son offre à des suggestions extrafamiliales: suggérer à un collègue déplaisant de démissionner, candidater à d’autres postes… Ce dernier verra ainsi directement dans son fil Facebook des suggestions d’articles comme «Comment rédiger son nouveau CV».